Liste des réunions et séances |

~ Réunions et séances 2008-2009

 

SÉANCES ORDINAIRES

37  | Mercredi 5 novembre 2008

 

Annonce de l’ouverture de cours de Gujarati par l’association NAGIN.

Franck RAIMBAULT [Agrégé de l'Université et docteur en histoire, membre du Centre d'Études des Mondes Africains (CEMAf) de l’Université de Paris Panthéon-Sorbonne]-:

La communauté indienne de Dar-es-Salaam durant la domination allemande (1891–1914), Le positionnement d'une diaspora au sein d'une société coloniale.

Malgré leur statut de sujets britanniques, les Indiens, essentiellement originaires du Gujarat et de toutes religions, se virent proposer une place de choix au sein d’une société coloniale allemande en construction qui offrait d’importantes opportunités économiques. Leurs négociants développèrent d’abord un discours d'attachement à l'œuvre coloniale allemande ; mais celui-ci dut se faire plus défensif lorsqu’ils se heurtèrent à partir de 1905 à un petit colonat européen qui leur était hostile pour des raisons économiques et raciales. De cette confrontation émergea une identité indienne transcendant des appartenances religieuses par ailleurs fort vivaces.

 

38 | Mercredi 3 décembre 2008

 

Dr. Samira SHEIKH, [MA and MPhil en histoire médiévale (Jawaharlal Nehru University, New Delhi), DPhil en histoire moderne sur la société et la politique au Gujarat entre 1200 and 1500 CE (Oxford), membre de l’Institute of Ismaili Studies (London)]-:

What makes a real Muslim? The Matiya uprising and religious categories in late Mughal Gujarat.

In 1685, the Matiya peasant community, followers of the fifteenth-century preacher Imam Shah and his descendants, rose in revolt against the Mughal administration of Aurangzeb. The immediate cause was the death of their leader, Sayyid Shahji, after he had been summoned by the emperor to be questioned about the religious practices of his followers. Although the revolt was quickly suppressed by the Mughal authorities, the event illuminates the criteria used by the Mughals to identify and label religious communities. The paper will also examine the relations of the Imam Shahis with the Nizari Ismaili imamate and with the Mughal State.

 

39 | Mercredi 7 janvier 2009

 

Claude MARKOVITS, [historien, directeur de recherche au CNRS]-:

A propos de l’histoire de deux réseaux marchands du Sindh.

L’histoire de deux réseaux marchands originaires de la province du Sindh dans l’Inde Britannique, objets de mon livre The Global World of Indian Merchants 1750-1947: Traders of Sind from Bukhara to Panama, (Cambridge University Press, 2000), sera rapidement présentée. Le premier réseau, centré sur la ville de Shikarpur dans le Haut Sindh, s’est mis en place au 18ème siècle, et s’est étendu à l’ensemble de l’Asie Centrale ; la Révolution Russe lui a porté un coup fatal. Le second réseau, centré sur la ville d’Hyderabad, dans le Bas Sindh, a des origines coloniales, vers le milieu du 19ème siècle et s’est étendu au 20ème siècle à la quasi-totalité de la planète. Je présenterai séparément les trajectoires de chacun de ces réseaux, puis chercherai à tirer des conclusions de leur comparaison.

 

40 | Mercredi 11 février 2009

 

Après présentation de quelques articles de Mark-Anthony FALZON, anthropologue, Senior Lecturer, Faculty of Arts, University of Malta, celui-ci nous présente : The global Sindhi diaspora, A contemporary reading, avec Claude MARKOVITS, Historien, CNRS, comme discutant.

In this talk, the empirical materials derive from intermittent and ‘multi-sited’ fieldwork with Sindhis in Mumbai, London, and Malta, Dr. Falzon will be re-reading his work (originally published in 2005) in light of recent critiques of ‘aspatial globalization’ and its contents (such as diasporas). The leading argument is that Sindhis represent a useful case study for the analysis of the multiplicity of global spaces and histories. On the one hand, globalism is a deceptive frame of reference, both methodologically and descriptively; on the other, there may be a case to be made for a sense of worldwide ‘Sindhiness’ with respect especially to kinship, business activity, and ritual practice.

 

41 | Mercredi 4 mars 2009

 

Présentation du dossier établi sous la direction de N. Balbir, « Le Jaïnisme », dans Religion et Histoire, 21 juillet-août 2008,

Johanna BLAYAC [historienne, doctorante à l’EPHE] 

Épigraphie et Histoire, Les premières communautés musulmanes, Sindhi, Gujarati et Malabari.

Après avoir résumé ce que nous savons de l’implantation et du développement des premières communautés musulmanes dans le Gujarat, on se penchera sur deux régions voisines appartenant aux réseaux commerciaux maritimes : le Sindh, et le Malabar (Kerala). Les traces épigraphiques de ces deux régions, où la présence musulmane est attestée respectivement dès les 8e et 9e siècles (suivant des modalités différentes puisque le Sindh est conquis par l’armée Umayyade en 711, et le Malabar toujours gouverné par des souverains hindous), nous permettront d’observer les particularités régionales mais aussi les liens et relations qui ont existé entre ces différentes régions, ainsi qu’avec les autres régions du monde musulman médiéval.

 

42 | Mercredi 24 mai 2009

 

Nicole KHOURI [sociologue, maître de conférences à l'Institut d'Études du Développement Économique et Social- Université Paris1] :

Femmes ismaili du Mozambique relations entre récits de mémoire (1960-1974) et trajectoires.

Les femmes ismaili du Mozambique, vivant à Lisbonne depuis 1975, accordent une grande importance au retour sur les traces mnésiques laissées par leurs relations aux différentes composantes de la société coloniale. Invitées à parler de leur mémoire de ces relations, qui se sont déroulées durant les vingt dernières années du colonialisme portugais, elles nous invitent à considérer le non-dit des histoires officielles, coloniale ou de leur communauté. Leurs récits nous interrogent, d'une part sur les relations entre la micro-histoire et l'histoire dans la validité du témoignage oral et d'autre part, sur les relations qu'elles ont spontanément établies entre un récit de mémoire et sa valeur structurante dans leur trajectoire.

 

SÉANCES EXTRA-ORDINAIRES

IV | Mercredi 27 janvier 2009

 

Journée d’étude de l’équipe Histoire et Soufisme dans le Sindh, organisée par Michel BOIVIN (CEIAS-CNRS) et Rémy DELAGE (CEIAS-CNRS) dans le cadre du Centre d’Étude de l’Inde et de l’Asie du sud (EHESS-CNRS): Pluralité des sources & approche interdisciplinaire : le site de Sehwan Sharif, Sindh, Pakistan.

Compte rendu de communications faites pendant la  « Journée d’étude de l’équipe Histoire et Soufisme dans le Sindh » dans la MIFS Newsletter, 3-September 2009, p. 4-5.

 

V | Mercredi 1er avril 2009

 

En collaboration avec l’équipe EPHE EA 2719 « Inde médiévale et moderne : textes et contextes » qu’elle dirige, Françoise ‘Nalini’ DELVOYE, Directeur d’études à l’École Pratique des Hautes Études (EPHE), Section des Sciences historiques et philologiques, nous présentera la communication suivante : La musique à la cour des sultans muzaffarides du Gujarat (XVe–XVIe s.).

La conférence, organisée en collaboration avec l’équipe EPHE EA 2719 « Inde médiévale et moderne : textes et contextes », portera sur la musique à la cour des sultans muzaffarides du Gujarat (milieu XVe - milieu XVIe siècles), dont l’histoire est documentée par des sources en persan, en sanskrit et en hindi médiéval. Les poèmes lyriques qu’ils ont inspirés constituent une source d’information inestimable sur leur goût pour la musique savante et la poésie. On étudiera comment la transmission orale et écrite des répertoires a contribué à la diffusion de l’image des sultans du Gujarat jusqu’à la cour moghole et la cour royale de Bikaner.

 

VI | Mercredi 24 juin 2009

 

Pour notre dernière séance de l’année, en collaboration avec l’équipe La diaspora de l’Océan Indien (Centre d’Études de l’Inde et de l’Asie du Sud, CEIAS) dirigée par Catherine Servan-Schreiber (Anthropologue, CNRS) et Jacques Weber (Historien, Professeur à l’Université de Nantes), un document vidéo réalisé en 2006 par Patrice DUTERTRE et intitulé : Trafic mortel, quand les médicaments tuent est présenté.

Une équipe de documentaristes, le réalisateur et Michel Koutouzis, spécialiste des poly-trafics pour l'Union européenne et l'ONU, ont suivi de l’Inde à la côte africaine toutes les étapes d’un trafic de faux médicaments, de la production à la revente. De Mumbai, ils nous emmènent en Tanzanie et au Kenya principalement, en passant par l’Île Maurice et Zanzibar. Le trafic de faux médicaments rapporte plus de 40 milliards d'Euros, soit près de 10% du marché mondial du médicament, et touche le monde entier. Produit par BCF Productions, ce document de 52 minutes a été diffusé en avril dernier sur Arte.

EHESS
CNRS

flux rss  Actualités

Devenir juifs : conversions et assertions identitaires en Inde et au Pakistan

Débat - Mardi 9 mai 2023 - 14:00Présentation« L’an prochain à Jérusalem ! », scande un homme portant une kippa dans une synagogue de Karachi au Pakistan. Ses paroles sont répétées en chœur par les membres de sa communauté, un groupe comptant près de trois cents personnes qui s’autodésignent par (...)(...)

Lire la suite

Le Centre d'études sud-asiatiques et himalayennes (Cesah), nouveau laboratoire de recherche (EHESS/CNRS) sur le Campus Condorcet

Échos de la recherche -Depuis le 1er janvier 2023, l'EHESS, en tant que co-tutelle, compte un nouveau centre de recherche né de la fusion du Centre d'études de l'Inde et de l'Asie du Sud (CEIAS - EHESS/CNRS) et du Centre d’études himalayennes (CEH - CNRS) : le Centre d'études sud-asiatiques et h (...)(...)

Lire la suite

Plus d'actualités

Centre d'Études de l'Inde et de l'Asie du Sud
UMR8564 - CNRS / EHESS

54 boulevard Raspail
75006 Paris, France

Tél. : +33 (0)1 49 54 83 94

Communication :
nadia.guerguadj[at]ehess.fr

Direction :
dir.ceias[at]ehess.fr

 

La bibliothèque du CEIAS
Maison de l'Asie
22 avenue du Président Wilson 75016 Paris

 

La collection Purushartha
54 boulevard Raspail
75006 Paris, France

purushartha[at]ehess.fr

 

Twitter : @ceias_fr
Facebook : @ceiassouthasia