BULAC (salle RJ. 23), 65 rue des Grands Moulins 75013 Paris

Dans  cet ouvrage, il ne s’agit pas d’analyser les sources des  événements tragiques de la Partition, du « Great Calcutta Killing » d’août 1946 jusqu’aux campagnes de rapatriement des femmes kidnappées entreprises entre 1949 et 1955. Il s’agit plutôt d’examiner les vastes effets de la « Longue Partition » (V.F.Y. Zamindar) et de percevoir, à travers la production littéraire et artistique massive qui a suivi les années 1947-1948 et continue à la documenter et à la discuter, l’impact majeur et l’héritage de cette fracture historique, culturelle et sociale. Composé d’articles critiques, d’entretiens et de textes littéraires en traductions inédites, cet ouvrage propose d’examiner la Partition comme « paradigme esthétique » (A. Bernard), en identifiant tant les récurrences de sa représentation, de ses effets et de sa mémoire, que la variété des genres et des modes dans laquelle cette mémoire se formule. Quels sont les enjeux historiques et historiographiques de ces récits parfois contradictoires? Parviennent-ils à nourrir l’histoire sociale ou contribuent-ils à la pétrifier ? Qu’apportent-ils aux grand récits maintes fois contés de la Partition?

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